Revue de presse : Château de Maniban

CHATEAU DE MANIBAN - CASTAREDE

"Maniban… Ce que l’on peut imaginer de plus beau, de plus doux, de plus attachant en Gascogne… Château du XVI^èmesiècle à la pierre de lumière au pied duquel folle blanche, ugni blanc et colombard sont depuis des lustres en adoration. La demeure, berceau de l’illustre famille des Maniban, connut bien des gloires, fut le théâtre d’infinies réjouissances, abrita de réelles ferveurs, des amours enflammées, de frivoles galanteries. Elle se souvient et tire quelque orgueil d’avoir vu peut-être et Henri IV et d’Artagnan franchir son seuil. Et même si durant le règne de Louis XV, on habitait à la cour de France, on prenait ses quartiers d’été, et toujours on revenait en grandes pompes à Maniban. C’est l’été 1979 qui commanda au père de Florence, rescapé miraculeusement d'un accident d'avion qui l'amenait en Chine,l’acquisition de ce domaine, à quelques encablures de Mauléon d’Armagnac. Il imaginait unemaison de famille, pleine et joyeuse, dans le pays de son enfance. Il se voyait diriger de làla maison de négoce d’armagnac fondée par ses aïeux en 1832, et veiller sur les ancestrales eaux-de-vie qui vieillissaient dans le chai des bords de la Baïse. Il savait aussi que le temps était venu pour les Castarède de devenir producteur. Là était un château de rêve et un terroir d’exception. Il installerait aux commandes sa fille Florence tant les ministères l’accaparaient. Il ordonna et commanda. On s’attela au château et à ses dépendances, au vignoble et au chai. La renaissance de Maniban fut totale et exemplaire. Florence put alors s’en aller conquérir le monde… Elle eut d’abord l’idée d’une vitrine parisienne où présenter ses armagnacs, puis partit en croisade, dans les proches et les lointains pays. Au hasard de ses rencontres, elle prêche la Gascogne, ses eaux-de-vie, ses vignes et son château. Elle raconte que là-bas la vie est rose, insiste, et convie les plus intrépides à aller par les routes en lacets, par les monts et les vallons, entre mer et montagne, jusqu’à ce bout du monde, ce joyau de son enfance…"